IBUPROFENE TEVA SANTE 400 mg, comprimé pelliculé, boîte de 20
Retiré du marché le : 17/01/2019
Dernière révision : 12/03/2018
Taux de TVA : 10%
Laboratoire exploitant : TEVA SANTE
· au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois de grossesse révolus) (voir rubrique Grossesse et allaitement) ;
· hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition ;
· antécédents de bronchospasme, d'asthme, de rhinite ou d'urticaire déclenchés par la prise d'ibuprofène ou de substances d'activité proche telles que : autres AINS, acide acétylsalicylique ;
· antécédents d'hémorragie ou de perforation digestive au cours d'un précédent traitement par AINS ;
· hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébro-vasculaire ou autre hémorragie en évolution ;
· troubles hématopoïétiques inexpliqués ;
· ulcère peptique évolutif, antécédents d'ulcère peptique ou d'hémorragie récurrente (2 épisodes distincts, ou plus, d'hémorragie ou d'ulcération objectivés) ;
· insuffisance hépatique sévère ;
· insuffisance rénale sévère ;
· insuffisance cardiaque sévère (NYHA Classe IV) (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) ;
· troubles cardiaques non contrôlés ;
· lupus érythémateux disséminé.
Il existe un risque d'insuffisance rénale chez l'enfant et l'adolescent déshydraté.
Mises en garde
L'utilisation concomitante d'IBUPROFENE TEVA SANTE 400 mg, comprimé pelliculé avec d'autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2 (cox-2), doit être évitée.
La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique Posologie et mode d'administration et paragraphes "Effets gastro-intestinaux" et "Effets cardiovasculaires et cérébro-vasculaires" ci-dessous).
Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d'acide acétylsalicylique et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population.
L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique ou aux AINS (voir rubrique Contre-indications).
Une prudence particulière est requise chez les patients avec :
· lupus érythémateux disséminé (LED) et de maladie mixte du tissu conjonctif (voir rubrique Effets indésirables). Les patients présentant un lupus érythémateux systémique ou une connectivite mixte peuvent être exposés à un risque accru de méningite aseptique ;
· une méningite aseptique ; De rares cas de méningite aseptique ont été observés chez des patients traités par ibuprofène. Même si cela est probablement plus susceptible de se produire chez des patients souffrant de lupus érythémateux systémique et de connectivites liées à cette affection, des cas de méningite aseptique ont été rapportés chez des patients qui ne présentent pas de pathologie chronique sous-jacente ;
· trouble congénital du métabolisme de la porphyrine (par exemple porphyrie aiguë intermittente) ;
· insuffisance rénale (une détérioration aiguë de la fonction rénale pouvant survenir chez les patients présentant une insuffisance rénale préexistante) ;
· altération de la fonction hépatique ;
· allergies (par exemple réactions cutanées à d'autres agents, asthme, rhume des foins) ; gonflement chronique de la muqueuse nasale ou maladies respiratoires constrictives chroniques ;
· directement après une intervention chirurgicale majeure.
Lors d'une mauvaise utilisation à long terme et à haute dose d'antalgiques, des maux de tête peuvent survenir ne pouvant être traités qu'avec des doses plus élevés du médicament.
Des réactions d'hypersensibilité sévères et aigües (par exemple choc anaphylactique) sont très rarement observées.
Le traitement doit être arrêté dès l'apparition des premiers signes de réaction d'hypersensibilité après la prise/l'administration d'ibuprofène. Les actes médicaux appropriés doivent être pratiqués par un personnel formé, en fonction des symptômes.
Sujet âgé
Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables aux AINS, en particulier d'hémorragie gastro-intestinale et de perforations pouvant être fatales (voir rubrique Posologie et mode d'administration et ci-dessous).
Effets gastro-intestinaux
Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfois fatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment du traitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.
Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinale augmente avec la dose utilisée chez les patients présentant des antécédents d'ulcère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou de perforation (voir rubrique Contre-indications) ainsi que chez le sujet âgé. Chez ces patients, le traitement doit être débuté à la posologie la plus faible possible. Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ou inhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, comme pour les patients nécessitant un traitement par de faible dose d'acide acétylsalicylique ou traités par d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous et rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, surtout s'il s'agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel (en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en début de traitement.
Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération ou d'hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voie orale, les anticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les antiagrégants plaquettaires comme l'acide acétylsalicylique (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération survenant chez un patient recevant IBUPROFENE TEVA SANTE 400 mg, comprimé pelliculé, le traitement doit être arrêté.
Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroite surveillance chez les malades présentant des antécédents de maladies gastro-intestinales (recto-colite hémorragique, maladie de Crohn), en raison d'un risque d'aggravation de la pathologie (voir rubrique Effets indésirables).
Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires
Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez les patients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée, d'hypertension et d'oedème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.
Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à dose élevée (2400 mg/jour) est susceptible d'être associée à un risque légèrement accru d'évènements thrombotiques artériels (infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple). Dans l'ensemble, les études épidémiologiques ne suggèrent pas que les faibles doses d'ibuprofène (par ex., ≤ 1200 mg/jour) sont associées à un risque accru d'évènements thrombotiques artériels.
Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive (NYHA II-III), une ischémie cardiaque établie, une artériopathie périphérique et/ou un accident vasculaire cérébral ne doivent être traités avec de l'ibuprofène qu'après un examen approfondi et les doses élevées (2400 mg/jour) doivent être évitées.
Un examen approfondi doit également être mis en oeuvre avant l'instauration d'un traitement à long terme des patients présentant des facteurs de risque d'événements cardiovasculaires (par ex., hypertension, hyperlipidémie, diabète, tabagisme), en particulier si des doses élevées (2400 mg/jour) sont nécessaires.
Effets cutanés
Des réactions cutanées graves, dont certaines d'évolution fatale, incluant des dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson et des syndromes de Lyell ont été très rarement rapportées lors de traitements par AINS (voir rubrique Effets indésirables).
L'incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début de traitement, le délai d'apparition se situant, dans la majorité des cas, pendant le premier mois de traitement. IBUPROFENE TEVA SANTE 400 mg, comprimé pelliculé devra être arrêté dès l'apparition d'un rash cutané, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d'hypersensibilité.
Insuffisance rénale fonctionnelle
Les AINS, en inhibant l'action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dose dépendant.
En général, la consommation habituelle d'analgésiques, en particulier une combinaison de plusieurs substances analgésiques, peut entraîner des dommages rénaux permanents avec risque d'insuffisance rénale (néphropathie analgésique).
En début de traitement ou après augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants :
· sujets âgés ;
· médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) ;
· hypovolémie quelle qu'en soit la cause ;
· insuffisance cardiaque ;
· insuffisance rénale chronique ;
· syndrome néphrotique ;
· néphropathie lupique ;
· cirrhose hépatique décompensée.
Rétention hydro-sodée :
Rétention hydro-sodée avec possibilité d'oedèmes, d'HTA ou de majoration d'HTA, d'aggravation d'insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire, dès le début de traitement en cas d'HTA ou d'insuffisance cardiaque. Une diminution de l'effet des antihypertenseurs est possible (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Hyperkaliémie :
Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant par des médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.
La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec un autre anti-inflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec du lithium, de la digoxine, de la phénytoïne, avec de l'acide acétylsalicylique à doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires, avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine, avec les héparines de bas poids moléculaire et apparentés et les héparines non fractionnées (aux doses curatives et/ou chez le sujet âgé), avec le pémétrexed, chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Précautions particulières d'emploi
L'ibuprofène, comme tout médicament inhibiteur de la synthèse des cyclooxygénases et des prostaglandines, peut altérer la fertilité. Son utilisation n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant.
En cas de troubles de la vue apparaissant en cours de traitement, un examen ophtalmologique complet doit être effectué.
Au cours de traitements prolongés, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatiques et rénales.
Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à dose élevée (2400 mg/jour) est susceptible d'être associée à un risque légèrement accru d'événements thrombotiques artériels (infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple) (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez le sujet âgé (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie, stomatite ulcérative, douleur abdominale, melæna, hématémèse, exacerbation d'une recto-colite ou d'une maladie de Crohn (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) ont été rapportés à la suite de l'administration d'AINS. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées.
Œdème, hypertension et insuffisance cardiaque ont été rapportés en association au traitement par AINS.
Les effets indésirables présentés ci-dessous sont classés par système organe et par ordre de fréquence. La classification selon la fréquence utilise la convention suivante : effets très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 ; < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000 ; < 1/100), rares (≥ 1/10 000 ; < 1/1 000) et très rares (< 1/10 000) fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Infections et infestations
· Très rare : poussées d'inflammations liées à des infections (par exemple apparition d'une fasciite nécrosante) coïncidant avec l'utilisation de médicaments AINS*.
Si des signes d'une infection apparaissent ou s'aggravent lors de la prise d'ibuprofène, il faut recommander au patient de se rendre sans tarder chez un médecin. Un bilan devra établit une indication éventuelle pour une thérapie anti-infectieuse ou antibiotique.
Affections hématologiques et du système lymphatique
· Très rare : troubles hématopoïétiques (anémie, leucopénie, thrombopénie, pancytopénie, agranulocytose). Les premiers signes peuvent consister en : fièvre, mal de gorge, lésions buccales superficielles, symptômes d'allure grippale, profond épuisement, hémorragies nasales et cutanées.
Affections du système immunitaire
· Peu fréquent : réactions d'hypersensibilité caractérisées par une éruption cutanée et un prurit, ainsi que par des crises d'asthme (s'accompagnant parfois d'une chute de la pression artérielle).
· Très rare : graves réactions d'hypersensibilité (pouvant se traduire par un gonflement du visage, de la langue et du larynx accompagné d'une constriction des voies respiratoires, d'une dyspnée, d'une tachycardie et d'une hypotension susceptibles d'entrainer un choc mettant la vie en danger). Si l'un de ces symptômes survient, ce qui peut se produire dès la première utilisation, l'assistance immédiate d'un médecin s'impose.
Affections psychiatriques
· Très rare : réactions psychotiques, dépression.
Affections du système nerveux
· Peu fréquent : céphalées, étourdissements, insomnie, excitation, irritabilité ou fatigue.
· Fréquence indéterminée : méningite aseptique
Affections oculaires
· Peu fréquent : troubles visuels.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
· Rare : acouphènes.
Affections cardiaques
· Très rare : palpitations, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde.
Affections vasculaires
· Très rare : hypertension artérielle.
Affections gastro-intestinales
· Fréquent : troubles gastro-intestinaux tels que pyrosis, douleurs abdominales, nausées, vomissements, flatulences, diarrhées, constipation et faibles pertes gastro-intestinales de sang susceptibles d'entraîner une anémie dans des cas exceptionnels
· Peu fréquent : ulcères gastro-intestinaux, éventuellement accompagnés d'hémorragie et de performation. Stomatite ulcéreuse, poussées de colite et de maladie de Crohn (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi), gastrite.
· Très rare : oesophagite, pancréatite, diaphragme de l'intestin.
Il faut conseiller au patient d'arrêter l'ibuprofène et de consulter immédiatement un médecin en cas d'apparition de douleurs épigastriques relativement intenses ou d'une hématémèse ou s'il constate que ses selles contiennent du sang ou noircissent.
Affections hépatobiliaires
· Très rare : dysfonction hépatique, lésions hépatiques, en particulier en cas de traitement à long terme, insuffisance hépatique, hépatite aiguë.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
· Très rare : réactions bulleuses, y compris syndrome de Stevens Johnson ou de Lyell ; de graves infections cutanées avec complications au niveau des tissus mous peuvent survenir au cours d'une infection par la varicelle.
· Fréquence indéterminée : Réaction d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS ou syndrome d'hypersensibilité).
Affections du rein et des voies urinaires
· Très rare : oedème (signes pouvant trahir une maladie rénale, voire une insuffisance rénale) ; lésions tissulaires rénales (nécrose papillaire), augmentation de la concentration sérique en acide urique.
· Fréquence indéterminée : néphrite interstitielle qui peut inclure une insuffisance rénale aigue.
Dans des cas isolés, des symptômes de méningite aseptique, tels qu'une raideur de la nuque, une céphalée, des nausées, des vomissements, de la fièvre ou une altération de la conscience ont été observés lors de l'administration d'un traitement par ibuprofène. Les patients souffrant d'affections auto-immunes (lupus érythémateux disséminé et connectivite mixte) semblent être prédisposés.
Quelques modifications biologiques ont pu être observées
· hépatiques : rarement élévation des transaminases, exceptionnels cas d'hépatite ;
· hématologiques : agranulocytose, anémie hémolytique.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien : l'ibuprofène. Ne pas prendre en même temps que ce médicament d'autres médicaments contenant des anti-inflammatoires non stéroïdiens et/ou de l'aspirine. Lire attentivement les notices des autres médicaments afin de s'assurer de l'absence d'anti-inflammatoires non stéroïdiens et/ou d'aspirine.
ARRET DU TRAITEMENT ET CONSULTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- Hémorragie gastro-intestinale (rejet de sang par la bouche ou dans les selles, coloration des selles en noir).
- Apparition de signes cutanés ou muqueux qui ressemblent à une brûlure (rougeur avec bulles ou cloques, ulcérations).
- Crise d'asthme, de brusque gonflement du visage et du cou.
PREVENIR LE MEDECIN en cas de :
- Troubles de la vue.
- Douleur persistant plus de 5 jours ou de fièvre durant plus de 3 jours.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (vertiges, troubles de la vue).
ARRET DU TRAITEMENT ET CONSULTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- Hémorragie gastro-intestinale (rejet de sang par la bouche ou dans les selles, coloration des selles en noir).
- Apparition de signes cutanés ou muqueux qui ressemblent à une brûlure (rougeur avec bulles ou cloques, ulcérations).
- Crise d'asthme, de brusque gonflement du visage et du cou.
PREVENIR LE MEDECIN en cas de :
- Troubles de la vue.
- Douleur persistant plus de 5 jours ou de fièvre durant plus de 3 jours.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (vertiges, troubles de la vue).
Grossesse
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut affecter la grossesse ou le développement embryofoetal.
Des données épidémiologiques ont évoqué une possible augmentation du risque d'interruption de grossesse, de malformations cardiaque ou de laparoschisis, après la prise, en début de grossesse, d'inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.
Le risque augmenterait avec la dose et la durée du traitement.
Des études chez l'animal ont montré une toxicité reproductible sur la reproduction.
Pendant les deux premiers trimestres de la grossesse, l'ibuprofène ne sera administré que si absolument nécessaire.
Si l'ibuprofène doit être administré à une femme en désir de grossesse, ou pendant les deux premiers trimestres de la grossesse, la dose sera la plus faible possible, la durée de traitement aussi courte que possible.
Au cours du 3ème trimestre de grossesse, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
· le foetus à :
o une toxicité cardiopulmonaire (hypertension artérielle pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel) ;
o un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu'à l'insuffisance rénale avec oligoamnios.
· la mère et l'enfant (en fin de grossesse) à :
o un allongement éventuel du temps de saignement, un effet antiagrégant plaquettaire pouvant apparaître, même à faible dose ;
o une inhibition des contractions utérines allongeant ou modifiant la durée du travail.
En conséquence :
L'utilisation d'IBUPROFENE TEVA SANTE 400 mg, comprimé pelliculé est contre-indiquée pendant le 3ème trimestre de grossesse.
Allaitement
Des quantités minimes d'ibuprofène et de ses produits de dégradation sont excrétées dans le lait maternel. Par mesure de précaution, il convient d'éviter de les administrer chez la femme qui allaite. Aucun effet indésirable chez le nourrisson n'étant connu, il n'est habituellement pas nécessaire d'interrompre l'allaitement pendant l'utilisation à court terme des doses recommandées pour traiter la douleur ou la fièvre.
Fertilité
La prise d'ibuprofène peut altérer la fertilité féminine.
Risque lié à l'hyperkaliémie :
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.
L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en oeuvre les précautions recommandées.
Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.
Toutefois certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objet d'interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisant lorsqu'ils sont associés à d'autres médicaments comme ceux sus mentionnés.
L'administration simultanée d'ibuprofène avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique du malade.
+ Zidovudine
Risque d'augmentation d'hémarthrose et d'hématome chez les patients hémophiles séropositifs traités simultanément par la zidovudine et l'ibuprofène.
+ Sulfonylurées
Des recherches cliniques ont montré des interactions entre les AINS et les antidiabétiques (sulfonylurées). Bien qu'aucune interaction n'ait été décrite jusqu'ici entre l'ibuprofène et les sulfonylurées, il est recommandé de vérifier la glycémie à titre préventif en cas d'association.
+ Probénécide et sulfinpyrazone
Les médicaments contenant du probénécide ou de la sulfinpyrazone sont susceptibles de ralentir l'excrétion de l'ibuprofène.
Associations déconseillées
(Voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)
+ Autres AINS
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
+ Acide acétylsalicylique
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
L'administration concomitante d'ibuprofène et d'acide acétylsalicylique n'est généralement pas recommandée en raison du potentiel accru d'effets indésirables.
Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façon compétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable pour l'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
+ Anticoagulants oraux
Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS). Les AINS sont susceptibles de majorer les effets des anticoagulants, comme la warfarine (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
+ Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaire et apparentés (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé)
Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
+ Lithium, digoxine, phénytoïne
Augmentation des concentrations sériques de lithium, digoxine ou phénytoïne pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale).
Un contrôle du lithium, de la digoxine et de la phénytoïne sériques n'est en général pas nécessaire si l'utilisation du médicament est conforme aux recommandations (au maximum 4 jours).
+ Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine
Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
+ Pémétrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée, clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min)
Risque de majoration de la toxicité du pémétrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Ciclosporine, tacrolimus
Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.
+ Diurétiques
Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS).
Par ailleurs, réduction de l'effet anti-hypertenseur.
Hydrater le malade. Surveiller la fonction rénale en début de traitement.
+ Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), antagonistes de l'angiotensine II (AIIA)
Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (sujet âgé, déshydratation, traitement associé avec diurétiques, altération de la fonction rénale), par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux antiinflammatoires non stéroïdiens). Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l'association.
+ Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures ou égales à 20 mg/semaine
Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association.
Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
+ Pémétrexed (patients ayant une fonction rénale normale)
Risque de majoration de la toxicité du pémétrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS).
Surveillance biologique de la fonction rénale.
+ Ténofovir disoproxil
Risque de majoration de la néphrotoxicité du ténofovir.
En cas d'association, surveiller la fonction rénale.
Associations à prendre en compte
+ Autres hyperkaliémiants
Risque de majoration de l'hyperkaliémie, potentiellement létale.
+ Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)
Majoration du risque hémorragique (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
+ Déférasirox
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)
Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
+ Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées (aux doses préventives)
Augmentation du risque hémorragique.
Les effets indésirables peuvent être minimisés en utilisant la dose efficace la plus faible pendant la durée la plus courte nécessaire au contrôle des symptômes (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
RESERVE A L'ADULTE (plus de 15 ans).
Un comprimé (400 mg) par prise, à renouveler si nécessaire, sans dépasser 3 comprimés par jour (soit 1200 mg par jour).
Sujets âgés
L'âge ne modifiant pas la cinétique de l'ibuprofène, la posologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ce paramètre. Cependant des précautions sont à prendre (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) en raison du profil d'effets indésirables éventuels.
Insuffisance rénale
Chez les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée, il n'est pas nécessaire de diminuer la dose (pour les patients atteints d'insuffisance rénale sévère, voir rubrique Contre-indications).
Insuffisance hépatique
Chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée, il n'est pas nécessaire de diminuer la dose (pour les patients ayant une dysfonction hépatique sévère, voir rubrique Contre-indications).
Mode d'administration
Voie orale.
Avaler le comprimé sans le croquer, avec un grand verre d'eau, de préférence au cours du repas.
Fréquence d'administration :
Les comprimés sont à prendre de préférence au cours d'un repas.
Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de fièvre ou de douleur. Elles doivent être espacées d'au moins 6 heures.
Durée de conservation :
3 ans
Précautions particulières de conservation :Sans objet.
Symptômes de surdosage
Les symptômes de surdosage peuvent consister en une douleur abdominale, des nausées et des vomissements, ainsi que des troubles du système nerveux tels que des céphalées, un vertige et un étourdissement. De plus une chute de la tension artérielle, une insuffisance rénale fonctionnelle et une perte de conscience peuvent survenir.
En cas d'intoxication grave, une acidose métabolique peut survenir.
Traitement du surdosage
On ne dispose pas d'antidote spécifique.
· Transfert immédiat en milieu hospitalier ;
· évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique ;
· charbon activé pour diminuer l'absorption de l'ibuprofène ;
· traitement symptomatique.
Classe pharmacothérapeutique : AUTRES ANALGESIQUES ET ANTIPYRETIQUES, Code ATC : N02B.
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant au groupe des propioniques, dérivé de l'acide aryl carboxylique. Il possède les propriétés suivantes :
· propriété antalgique ;
· propriété antipyrétique ;
· propriété anti-inflammatoire ;
· propriété d'inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.
L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façon compétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Des études pharmacodynamiques montrent que quand des doses uniques d'ibuprofène 400 mg ont été prises dans les 8 h qui précèdent ou dans les 30 min suivant l'administration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg), une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation du thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire se produit. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable en cas d'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire aux doses thérapeutiques.
Absorption
La concentration sérique maximale est atteinte 90 minutes environ après administration par voie orale.
Après prise unique, les concentrations sériques maximales chez l'adulte sont proportionnelles à la dose (Cmax 17 ± 3,5 µg/ml pour une dose de 200 mg et 30,3 ± 4,7 µg/ml pour une dose de 400 mg).
L'alimentation retarde l'absorption de l'ibuprofène.
Distribution
L'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènes d'accumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 99 pour cent.
Dans le liquide synovial, on retrouve l'ibuprofène avec des concentrations stables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmax synoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.
Après la prise de 400 mg d'ibuprofène toutes les 6 heures par des femmes qui allaitent, la quantité d'ibuprofène retrouvée dans leur lait est inférieure à 1 mg par 24 heures.
Biotransformation
L'ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour 90 % sous forme de métabolites inactifs.
Elimination
L'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures, à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucuroconjugués.
La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ.
Les paramètres cinétiques de l'ibuprofène sont peu modifiés chez le sujet âgé, chez l'insuffisant rénal et chez l'insuffisant hépatique. Les perturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.
Sans objet.
Pas d'exigences particulières pour l'élimination.
Liste II.
Absence d'information dans l'AMM.
20 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).